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Que reste-t-il du sauvage à Bruxelles?

À l’heure où les baleines et les barrières de corail disparaissent à l’autre bout de la planète, que reste-t-il du sauvage à Bruxelles? Et s’il suffisait d’ouvrir grand les yeux pour découvrir un monde souvent insoupçonné. C’est ce que nous invitent à faire les deux premiers épisodes du podcast Sauvage, réalisés par Natagora en collaboration avec le Gsara*, ouvrir les yeux et les oreilles...

Natagora a tendu le micro à des habitants de Bruxelles ainsi qu’à des professionnels du milieu naturel, dont une historienne des espaces verts publics, le gestionnaire des équipes d’entretien d’un parc bruxellois et un naturaliste urbain de Natagora. Ils partagent avec nous leurs connaissances sur la faune et la flore urbaines ou simplement le rapport qu’ils ont avec le milieu naturel sauvage de notre ville. Trop souvent, notre vie trépidante nous voile une vie sauvage qui grouille à deux pas de chez nous, à proximité du trafic, des voies de chemin de fer, du béton ou des espaces de bureaux qui envahissent certains de nos quartiers.

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Ces deux épisodes, qui abordent « le beau » et « le vide », nous emmènent notamment sur la friche Josaphat (Schaerbeek). Cette ancienne gare de triage considérée comme un terrain vague accueille de nombreuses espèces dont certaines relativement rares. C’est une des dernières grandes friches bruxelloises, avec 1 200 espèces observées, dont 112 espèces d’oiseaux, 120 espèces d’abeilles, 33 espèces de papillons et 32 de libellules. Pas vraiment l’idée qu’on se fait d’un terrain vague quand on est profane! Un responsable du jardin Massart (Auderghem), aborde, lui, les défis que posent l’entretien et la conservation d’un tel espace à vocation scientifique et pédagogique fréquenté par différents types de publics aux attentes très différentes. Quant au naturaliste de Natagora, il nous  parle du quartier européen, dont les milliers de mètres carrés de bureaux bordent pratiquement des espaces naturels tels que le Parc du Cinquantenaire et le Parc Léopold (Etterbeek). Saviez-vous que l’étang de ce dernier est encore alimenté aujourd’hui par des sources naturelles et que ce quartier reçoit la visite d’animaux provenant de la forêt de Soignes ? Cette proximité entre l’homme et la nature en pleine ville interpelle et pousse à la réflexion.

Ces deux podcasts de Natagora mettent en lumière la diversité des parcs et jardins de Bruxelles et la richesse de ses espaces sauvages méconnus. Ils nous invitent à affûter notre regard et à mettre en question certains préjugés que nous avons sur le beau ainsi que sur la place et le rôle que nous voulons bien accorder à la nature. Nul doute que la seule évocation d’espèces telles que la cigogne blanche, le martinet, la bondrée herbivore, le renard, le faucon crécelle ou encore le lézard des murailles vous donnera envie de chausser vos bottines de marche et de découvrir ou redécouvrir certains des lieux dont il est question dans ce superbe reportage radiophonique. Prenez votre appareil photo, une paire de jumelles, ouvrez les yeux et portez un nouveau regard sur ce monde sauvage que nous offre notre ville ! 

* Action et Réflexion sur l’Audiovisuel (https://gsara.be) 


Alain Pluckers (janvier 2023)

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